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sanitaire et médico-social.

Inquiétudes sur la santé des jeunes

12 novembre 2016

Parue dans le Chirurgien dentiste de France, cette analyse de l’enquête nationale 2016 de la Smerep sur « la Santé des étudiants et des lycéens » avait fait grand bruit lors de sa parution puisqu’elle révélait des facteurs toujours préoccupants : stress, sommeil dégradé, non-port du préservatif…

(…) 1 jeune sur 10 se considère en mauvaise santé. Un constat peu rassurant. Et ce, d’autant plus que seulement 16% des étudiants vont systématiquement chez le médecin lorsqu’ils sont malades et 38% pratiquent l’automédication. Ce chiffre atteint 45% pour les lycéens. En cause, notamment : le montant des consultations, malgré leur prise en charge totale ou partielle par la Sécurité sociale étudiante. En effet, 14% des étudiants français estiment que le médecin coûte trop cher. Les autres invoquent des délais d’attente trop longs (15%), un manque de temps pour se rendre chez le professionnel de santé (18%) ou préfèrent tout simplement « attendre que ça passe » (50%).

Alimentation

La nutrition est un sujet de préoccupation pour les jeunes. De fait, « 1 étudiant sur 2 n’est pas satisfait de son corps ; 2 étudiants sur 10 ne font pas attention à leur alimentation ». Ils consacrent en moyenne seulement 10€ par jour à leur budget nourriture. Ils pratiquent le grignotage à outrance (92% d’entre eux) pour compenser ou par gourmandise. Par ailleurs, « 3 étudiants sur 10 ont déjà fait un régime ». Enfin, 10% des étudiants ont déjà eu un taux de cholestérol trop élevé.

Sexualité

Plus de 40% des lycéens n’utilisent pas forcément un préservatif lors d’un rapport sexuel. Cela atteint 57% pour les étudiants. De fait, 2 étudiants et lycéens sur 10 ont toujours de fausses croyances sur les modes de transmission du sida : 1 étudiant sur 10 et près de 15% des lycéens pensent qu’il est aujourd’hui possible de guérir du sida. Et en matière de contraception d’urgence, 42% des étudiantes ont déjà eu recours au moins 1 fois à la pilule du lendemain ; 5% ont déjà eu recours à une IVG. (…)

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